La tapisserie ‘Princesse Mononoké’ à Paris, exposée au musée du quai Branly – Jacques Chirac

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Evènement.

La Cité internationale de la tapisserie à Aubusson prête exceptionnellement la première tapisserie du projet L’imaginaire d’Hayao Miyazaki en tapisserie d’Aubusson, tirée du film Princesse Mononoké, au musée du quai Branly – Jacques Chirac. Elle sera visible pour la première fois à Paris, dès le 20 juin et jusqu’à la fin de l’été dans le cadre de la manifestation Jardin d’été 2023, qui arborera pour l’occasion les couleurs du Japon.

LA TAPISSERIE « ASHITAKA SOULAGE. .SA BLESSURE DÉMONIAQUE ».
.(PRINCESSE MONONOKÉ).

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Le tissage de la première tapisserie «Ashitaka soulage sa blessure démoniaque» a été attribué à l’Atelier Tapisserie Guillot Aubusson. Lancé le 7 mars 2021, il a fallu près d’une année pour finaliser cette tapisserie monumentale de 23m2 (5m x 4m60) qui est tombée de métier le 25 mars 2022.

La scène choisie représente le jeune guerrier Ashitaka qui a été blessé au bras par un sanglier possédé par un démon. À son tour pris par la malédiction, il mourra s’il ne parvient pas à trouver le moyen de lever le sortilège. Accompagné de sa monture Yakul, il part vers l’Est dans l’espoir de vaincre la menace qui pèse sur lui et sur le pays. Ashitaka se réfugie dans un bois de cèdres pour soulager son bras sous l’eau fraîche.

L’œuvre de Hayao Miyazaki pose la question de la relation de l’homme à la nature ; la forêt et son univers y jouent un rôle central, celui de l’origine du monde, d’un point d’équilibre du vivant mais aussi d’un havre de paix primordial. Le jeune héros, figure des contes de Miyazaki, vit une quête initiatique, faite de découvertes sur les vérités du monde, traversée par la magie, l’esprit de la forêt, la rencontre amoureuse… et est dans l’obligation de faire des choix au regard de ces situations ambivalentes. Une transition vers un devenir homme, conscient et engagé.

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